La Tanière.

La Tanière.

Livre & Ebook


" Des coques de métal vides. Mais il savait que des cadavres hantaient les lieux. Quelque part. Cachés. Les cadavres sortaient toujours de leurs trous comme des crabes cauchemardesques et affamés."

L'Homme des morts / The return man

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Auteur : V.M. Zito

 

Nombre de pages : 370

Sortie : 2013

Edition : Orbit

Nature de livre : Aventure/ Horreur

Prix : 20€

E-book gratuit : Gothika-ebook 

 

            La civilisation a disparu. Un homme est resté. Pour tuer les morts. Depuis le début de l’infection zombie, il y a quatre ans, le fleuve Mississippi sépare les États-Unis en deux zones. À l’Est, la zone saine est sous le joug d’une dictature féroce ; l’Ouest, des contrées interdites et infectées, est le territoire des morts-vivants et de quelques groupes de survivants incontrôlables. Henry Marco, un ancien neurochirurgien, est resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Mais Marco, qui a compris que les zombies reviennent toujours sur les lieux qu’ils ont aimés, espère surtout retrouver sa femme, disparue après la catastrophe. Un jour le Ministère de l’Intérieur engage Marco pour une mission particulière : retourner en Californie, où tout a commencé, et retrouver un scientifique aperçu avant l’épidémie dans une prison de haute sécurité. Cet homme pourrait détenir, peut-être, un remède à l’infection.

 

 Décryptage.

Note : 4/5

 

            Parfaitement dans le thème d'Halloween cette année, avec L'homme des morts....Livre de zombies.

            Que je vous raconte vite fait l'histoire. Il était une fois, Henry, en quelque sorte l'acteur principal du livre, se trouvant aux USA dans un monde rempli de zombie. Ces êtres si gentils, semi-morts, errant dans les villes pour se sustenter de quelques humains encore présent en zone occupée. Certains restent inactifs durant longtemps avant qu'un bruit ne les réveille, et là... ...Fuyez ! Ils approchent ! Ô mon dieu, ils ont eu Zoko, non ! Tire mais tire !

            Si vous aimez les films et livres de zombies, ce bouquin est fait pour vous. Il m'a fait penser à World War Zone, les zombies sont décrits de la même manière, restant en suspens jusqu'à attendre des survivants, mais dès qu'ils sont là....vous avez intérêt à partir rapidement !

Se regroupant en meutes assoiffées et allant dans les coins où leurs mémoires sentimentales les ramènent. J'ai trouvé ce livre prenant, dès les premières lignes, on est plongé dans la vie d'Henry, un survivant resté en zone occupée, n'ayant pas souhaité, il y a 4 ans de cela,  entrer en zone libre. Son but ? Simple... retrouver sa femme Danielle, dont il n'a plus de nouvelle depuis la 1ere vague et lui permettre de quitter ce monde en paix, une balle en pleine tête.

Et oui la zone occupée n'est pas joyeuse tous les jours mes ami(e)s...non non !

Échapper aux zombies c'est bien beau, mais il faut pouvoir survivre en trouvant de la nourriture alors que les centres commerciaux sont remplis de chair putride, que les routes sont bloquées par des embouteillages fantômes. Travailler en tant que tueur de zombie pour les humains de la zone libre apporte de l'expérience, mais on s'attend moins à devoir retrouver un ancien collègue pour réussir à enrayer l'épidémie à l'aide d'un vaccin, que tous les gouvernements veulent récupérer pour s'assurer un minimum de sécurité. S’enchaînent alors scènes de poursuites avec d'autres protagonistes qui veulent vous kidnapper ou vous tuer, réflexions et survie face aux ennemis communs.

           

            Ce qui est sûr et certain, c'est que ce livre est captivant. Le fil conducteur de l'histoire est présent, il y a du suspens, de l'espionnage, des intrigues, évidemment des morts hein... C'est logique.

Mais aussi des moments où on se dit que dans les même situations, sans l'aide de Wu ou d'Henry, il y a de très forte chance que je me fasses bouffer vivante après être sortie de la maison.

            L'écriture de l'auteur est fluide, tout ou presque à un sens, c'est bien décrit que cela soit l'état psychologique d'Henry, comme la vision qu'on peut avoir des autres protagonistes : Wu, Osborne, les cavaliers, etc., ainsi que la menace perpétuelle de voir débarquer d'on ne sait où un groupe de zombies poussant des bruits de gorge infâmes qui peuvent être un avantage comme une grosse galère à gérer.

Certes, certains détails m'ont titillé comme le fait que... hé le Canada et le Mexique sont épargnés alors que les frontières sont ouvertes … WTF men !

Que les autres pays n'ont pas été contaminés....sachant que les zombies marchent sous la surface de l'eau sans problème. On perçoit aussi le conflit US/Chine qui fait un peu stéréotype quand même, il faut le dire.

 

En somme, j'ai apprécié la lecture. Lancez-vous si cela vous tente et donnez-nous votre avis.

 

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Hotaru

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Je souhaite sincèrement le lire avec délectation, enrouler dans mes couvertures, ma musique dans mes oreilles, couper du monde et vivre la fin du monde promise. Même si, elle n’aura lieu que dans mon imagination. Je veux entendre les mâchoires claquées, affamées, sentir les frissons parcourir ma chair, entendre mon cœur tambouriner en échos à la course poursuite et perdre haleine. A l’origine, je l’avais téléchargé pour moi, et j’ai fait tourner l’information à ma liée. Et c’est elle qui l’a lu en première, vacherie !

 

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TenshinNeko


02/10/2014
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"Je ne veux pas que mes gars y aillent sans moi. Car, s'il leur arrivait quelque chose pendant que je ne suis pas là, je ne pourrais jamais me le pardonner."

Le Survivant.

"Honneur, courage, sacrifice."

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Marcus Luttrell,

Avec la participation de Patrick Robinson.

Résumer.

En juin 2005, quatre hommes des Navy SEALs sont infiltrés au cœur de la province afghane de Kounar, à proximité de la frontière pakistanaise, avec pour mission de capturer ou de neutraliser Muhammad Ismail, un chef taliban retranché dans des montagnes particulièrement inhospitalières.

Mais quelques heures seulement après leur infiltration, les quatre hommes tombent dans une embuscade conduite par plus d'une centaine de talibans. Malgré l'appui de renforts héliportés et une lutte acharnée à 3 000 mètres d'altitude, les combats prennent une tournure dramatique.

A la nuit tombée, dix-neuf Américains gisent sur le terrain. Morts. pour  le Navy SEAL Marcus Luttrell, blessé durant les combats et unique rescapé de cette embuscade, il s'agit désormais de survivre, en ne comptant que sur lui-même, sans imaginer l'extraordinaire revirement que lui réserve le destin. 

 

Fiche Technique.

Nombre de page : 331

Edition : Nimrod

Prix : 21€

Traduction : Franck Mirmont

Adapté : Véronique Duthille

Couverture : Souple

Avis. 

C’est en regardant le film « Du sang et des larmes », une horreur à visionner, tellement se fut dérangeant, que j’ai souhaité lire le livre dont il est inspiré. Parce que c’était mon devoir de savoir les mots exacts du seul survivant.

Finalement après lecture, à mon humble avis, le film ne rend pas justice aux SEALs. Trop de zones d’ombre, pas de lumière sur ces hommes incroyables et il est plus ancrée sur l’affrontement Taliban/formation de 4 Navy SEALs de la Team 10.

 

"Dans les périodes d’incertitude, il existe un type de guerrier prêt à répondre à l’appel de notre Nation ; un homme ordinaire animé d’une volonté extraordinaire. Forgé par l’adversité, il se tient au côté des meilleurs opérateurs des forces spéciales des Etats-Unis pour servir son pays et ses concitoyens et protéger leur mode de vie. Je suis cet homme."
Philosophie Navy SEAL.

D’aussi loin que je me souvienne, je n’avais encore jamais lu d’histoire vrai. Pas d’autobiographie, pas de récit sur une bataille, juste mes manuels fort peu détaillé de mes années collèges et Lycées. Ceux qu’on trouver infiniment barbant et répétitif. Ceux qui vous font détester l’histoire et la géographie en entier. Rajoutons un professeur insipides et soporifique, vous obtenez la timbale.

Je fais partie de cette génération, qui a été élever aux mots « Taliban », « djihadiste », « Al-Qaida », « Afghanistan » et j’en passe, sans en réellement comprendre le sens. Mais, après lecture de ce texte d’un hommage vibrant fais à ce corps d’armée américaine que sont les Navy SEALs, je pense que les médias également en sont ignorant. Parce qu’ils ont tendance à mettre tout le monde dans le même panier. Et surtout, à accabler de reproche des guerriers qui ne font que leurs travail, minant leur morale et brouillant leur jugement.

"Je n’abandonnerai jamais. Je persévérerais et je m’épanouirai dans l’adversité. Mon pays attend de moi que je devienne plus fort physiquement et plus solide mentalement que ne le seront mes ennemis. Si je dois être terrassé, je me relèverai, à chaque fois. J’utiliserai jusqu’à mes dernières forces pour protéger mes équipiers et pour accomplir notre mission. Je ne serai jamais mis hors de combat."
Philosophie Navy SEAL.

Je ne pense pas que je pourrai en parlant de ce livre, rendre justice à ce recueil, de ce dossier déclassé pour qu’un homme puisse faire son deuil et offrir son respect envers ceux de son unité disparut lors de la mission Redwing. Mais, je vais essayer de vous donner envie de le comprendre. Comprendre dans quels merdiers, ils se sont trouver. Quel miracle cela a été qu’il y ait un survivant. Que Taliban, ne signifie pas tous les musulmans. Que malgré l’environnement hostile, il y a eu un espoir, porté par un vieux chef frêle, qui imposait le respect, même chez les Talibans. Que la vie du SEAL Marcus Luttrell n’a tenu qu’a une loi ancestral. Que le manque de technologie ne signifie pas, sauvage, barbare. Qu’a tout malheur est bon.

Dans « Le survivant », on nous offre une autre vision. Pas celle formatée par les médias. Mais celle bien plus réaliste d’un militaire. Marcus Luttrell, nous offre sa vision de la guerre, celles de ses frères d’armes. Il nous offre l’angoisse, la ferveur, la fraternité, l’excellence des Navy SEALs. Et surtout, il nous offre sa détermination, farouche, implacable.

Je pleure. Je continue de pleurer alors qu’il y a des heures (maintenant des semaines pour la correction de cette fiche) que j’ai refermé ce livre. Pleine de respect envers cette communauté miraculeuse et pleine de fierté. Même aux portes de la mort, ils restent beaux, respectables, dignes et tellement emplis d’abnégation. J’ai halluciné lorsque Marcus Luttrell, nous parle de sa formation pour devenir l’un de ces guerriers inébranlable, pour avoir le droit d’être Navy SEAL. J’ai pleuré pour Axe, Dany, Murphy, Kristensen, Shane, James (…) Trois d’entre eux, mort pendant la bataille de la montagne de Murphy, entourés par de nombreux Talibans, les autres furent abattu en plein vol par un lance-roquette alors qu’ils tentaient d’offrir un soutien aux Navy SEALs en mauvaise posture. J’ai ris également, des fois à la suite d’une crise de larmes, parce que malgré tout… Marcus Luttrell tente de dédramatiser le drame, qui finalement se trouve être une tragédie. Parce que je pleure encore, j’ai cette envie tenace d’envoyer une lettre de remerciement au SEAL Marcus Luttrell pour ce partage, cet hommage vibrant envers ses compagnons et pour ses explications. Je sais maintenant pourquoi on parle des Navy SEALs avec autant de respect. Parce que, quoiqu’on puisse dire, il n’est absolument pas donner à tout le monde de devenir un Navy SEAL. C’est une vocation. On nait Navy SEAL, on meurt Navy SEAL. Qu’importe que vous quittiez l’armée, on ne quitte pas les Navy SEAL. Jamais.

"Nous nous entraînons pour faire la guerre, pour combattre et pour vaincre. Je suis prêt à donner tout mon potentiel de combat pour remplir ma mission et atteindre les objectifs fixés par mon pays. L’accomplissement de mon devoir sera rapide et violent lorsqu’il le faudra, mais, restera guidé par les principes mêmes que je sers et défends.
Des hommes courageux ont combattu et ont trouvé la mort en édifiant cette fière tradition et cette réputation redoutée que je dois perpétuer. Même dans les pires conditions, l’héritage de mes camarades affermit ma résolutions et guide silencieusement chacune de mes actions. Je n’échouerai pas."
Les deux derniers paragraphes de la doctrine officielle des US Navy SEALs.

Je tiens à préciser, ce n’est pas une façon pour Marcus Luttrell de s’attiré une gloire éternelle, pérorer sur la Navy Cross qu’il obtient des suites de l’opération Redwing ou que sais-je encore lorsqu’il a écrit ce livre en collaboration avec Patrick Robinson. Vous n’oseriez même pas le penser un seul instant, si vous aviez lu ce livre. C’est simplement un hommage, sa façon de montrer toutes sa reconnaissance envers ceux qui périr lors de cette mission. Mais surtout son respect. Et offrir la vérité. Sa vérité que les médias lui ont volé.

Parce qu’avec honnêteté si la mission Redwing a couté la vie a autant d’homme, c’est la faute des médias et de leurs ignorances, tellement plus prompt à offrir du sensationnelle aux peuples douillettement installés dans leurs canapés, en sécurité.  

Ce livre mérite d’être lu. Par tous. Parce qu’il n’y a pas que dans la description des hommes qui sont tombés au combat dont il faut se gorger, mais, également des non-dits de l’auteur. Cette fierté qu’on lui envie presque, d’appartenir à un corps de l’armée tellement soudé, qu’ils sont près à retourner en zone hostile pour récupérer les corps des hommes tombés aux combats.   

"Tout cela remonte aux vieilles traditions à toute épreuve des SEALs –nous n’abandonnons jamais un homme dernière nous, qu’il soit mort ou vivant. Aucun d’entre nous n’est jamais seul. Quels que soient les risques encourus par les vivants, quelle que soit la puissance de feu ennemie, les SEALs n’hésiteront pas à affronter la mort pour récupérer la dépouille d’un camarade tombé au combat. Ce précepte, qui a survécu depuis la création du Navy SEAL, en 1962, est toujours d’actualité.
C’est vraiment quelque chose d’étrange, mais ce n’est pas fait pour soutenir les veuves ou les proches des disparus. C’est avant tout destiné aux SEALs qui combattent. Il n’y a rien de mieux que de rentrer chez soi, et c’est ce que nous souhaitons tous faire, vivant si possible. Mais chacun éprouve, à sa manière, un sentiment d’effroi à l’idée d’être tué et abandonné sur une terre étrangère, sans sépulture dans son pays, sans personne pour venir se recueillir sur sa tombe.
Je sais que cela peut paraître fou, mais c’est pourtant la vérité. Chacun de nous porte cette certitude dans son cœur : quoi qu’il arrive, je ne serais pas abandonné, on me ramènera chez moi. Chacun d’entre nous est prêt à donner tout ce qu’il a avec, en retour, cette seule exigence qui ne nous semble pas exagérée, d’autant plus que nous combattons, quasiment sans exception, en terre étrangère.
Le poète et soldat anglais Rupert Brooke, qui servit durant la Première Guerre mondiale, admettait que les Britanniques ne rapatrient pas les corps de leurs soldats morts. Et il l’avait exprimé d’une manière juste : « Si je devais mourir, ne retenez qu’une chose de moi/ Qu’il y a un petit lopin de terre étrangère/ Qui à jamais sera terre d’Angleterre. » Il n’y a pas un seul Navy SEAL au monde qui ne comprenne ces quelques lignes et les raisons pour lesquelles Brooke les a écrites.
Il s’agit d’une promesse sacrée de notre commandement. C’est pourquoi elle nous est enfoncée dans le crâne dès notre premier jour à Coronado –vous ne resterez jamais tout seul. Jamais. Et vous ne laisserez jamais votre frère de nage tout seul."
Page 73/74, Le survivants de Marcus Luttrell avec Patrick Robinson.

Je ne sais pas si, j’ai le droit d’utiliser ces termes, mais, je vais l’utiliser. Je vais m’octroyer ce privilège. Et parce qu’il n’y a qu’une chose à dire sur ce livre c'est : lisez-le. Vous n’en sortirez pas indemne, chambouler et larmoyant.

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Hooyah Second-Maître Luttrell, vos hommes veillent sur vous.

TenshinNeko, profondément marquée, touchée

par la fibre patriotique et surtout respectueuse.


12/04/2014
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"...Jung, son disciple et collègue, pense qu'il existe tout autour de nous un inconscient collectif universel, peuplé de forces archaïques et autonomes, qui restent cependant en contact avec nous et influencent nos actes."

 


 

Le Cercle Meurtrier 

Alexandra Sokoloff

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Vacance de Thanksgiving. Le campus est déserté. Âme solitaire, noyée dans ses idées noires, Roxane a décidé d’en finir avec la vie. Mais dans la salle commune où elle a trouvé refuge, d’autres étudiants sont également présents. Finalement, la découverte d’une vieille planche de Oui-ja promet une soirée excitante ! Bientôt, dans la pénombre du salon, l’esprit de Zachary, un ancien élève, semble vouloir jouer avec eux. Mais qui est vraiment Zachary ? Et dans quel tourbillon les entraîne-t-il ?

Fiche technique.

Nombre de page ± 400.

Edition : Livre de poche jeunesse, d’Hachette.

Prix : 6€90.

Traduction de : Bladine Longre.

Couverture : Souple.

Décryptage.

Plantons le décor, voulez-vous ?

Une ville universitaire à l’américaine, avec ses sororités, ses maisons, ses clubs et surtout son nombre impressionnant d’étudiants. Et dans ce méli-mélo, un manoir greffé de plusieurs ailles de différentes époques. Comme si, un Architecte fou avait souhaité rendre hommage au Docteur Frankenstein. Etrangement sympa, mais, par pour autant du meilleur effet pour les peureux, n’est-ce pas ?

Honnêtement, on entre facilement dans l’univers d’Alexandra Sokoloff. Plus rien ne comptais que les mots qui défilais sous mes yeux. Hotaru est témoin, j’ai complétement zapper un orage !! En même temps, j’avais de la musique dans les oreilles, et un bouquin dans les mains.

Alors, le personnage principal est une jeune étudiante, Roxane, solitaire, mal dans sa peau, abîmée par des parents incompétents, une estime de soi très noire. Depuis qu’elle est à l’université, elle ne s’est fait aucun ami. On ne peut pas qualifier sa camarade de chambre comme tel, non plus, puisque cette dernière est aussi sucrée et écœurante que son prénom Waverly. Vous le voyez le petit caniche à sa mémère ? Roxane est loin d’être idiote, bien qu’un peu trop effacer à mon gout, je me suis surprise à vouloir lui donner un coup de pied au cul pour qu’elle dise haut et fort ce qu’elle pensait.

L’histoire débute réellement au chapitre 5. Le déclin total d’une jeune femme qui en a déjà marre de la vie, trop cabossée pour continuer, en ce soir étrange, elle décide d’en finir une bonne fois pour toute dans le séjour. C’est ce tourbillon de noirceur qui précipitera les choses, qui décidera le fantôme à venir, mais, est-ce vraiment un fantôme ? Néanmoins avant de prendre les pilules fatales, elle remarque enfin qu’elle n’est pas seule dans la pièce. Elle n’est pas la seule à détester les réunions familiales. Ce sentiment d’être le centre d’attention, retiendra ses gestes et finalement, ils joueront au Oui-Ja.

  • Patrick, le footballeur. L’archétype du mec super beau, bien dans sa peau, sportif, petit-ami de la toute sucrée Waverly – oui, oui la copine de chambrée de Rox- et qui a absolument tout pour lui. Que les apparences sont trompeuses, il hait le football et par-dessus tout son paternel. Il reste à la résidence pour les fêtes.
  • Martin, l’intello type. Lunette, plongé dans ses livres, timide, pas sûr de lui. Avec un père Rabin qui souhaite qu’il prenne sa suite. Mais comment prêché la bonne parole, quand on ne croit pas en dieu ? 
  • Caïn, le rebelle et musicien. Qui prend tout de haut, mais, qui au fil de l’histoire veille sur la douce Roxane.
  • Lisa, que dire sur Lisa ? C’est une nymphomane qui se déteste, ce qui est un vrai paradoxe, il faut s’aimer pour aimer s’envoyer en l’air avec les autres. C’est un mélange entre Samantha dans «  Sex and the City » et la loufoquerie de Garcia dans « Esprit Criminel ».

J’aime l’impression de Roxane, à divers moments pendant la soirée, elle pense qu’ils sont 6 alors qu’ils sont 5, mais, à chaque fois qu’elle en prend conscience… elle oublie.

J’aime l’unique condition pour que Zachary puisse agir.

Bon, je spoile un peu, mais, le concept « Zachary » qui n’est pas vraiment « Zachary » permet de se poser des questions en même temps que Roxane, et de perdre un peu le lecteur.

Quelques critiques : Malheureusement, on ne rentre pas assez dans les personnages. Comme Caïn qui mériterais un petit coup de projecteur ou encore Lisa, leur situation familiale mériterait d’être développée. J’aurai pu m’attacher à Patrick, Caïn ou même Martin, mais, l’absence d’information et d’interaction avec Roxane m’a bridée. A un moment, l’histoire prend un tournant religieux, le Judaïsme, pour ma part, je n’y connais rien… et ce n’est pas assez bien expliquer. Ça m’a un peu déboussolée. Il y a des notes en hébreux, bonne chance pour la prononciation !

Et la fin, n’est pas vraiment une fin. Style Jumanji, si vous l’avez vu, le gamin sur la plage avec son « regardez ce que j’ai trouvé ! » tout en courant vers ses potes.

Donc en claire, j’ai apprécié, mais, certains sujets auraient mérité plus d’attention et de précision. L’ennemi n'est pas assez flippant à mon gout. Les personnages pas assez développés. Peut-être Martin, qui au final a une évolution beaucoup plus marquée, de timide, il passe à despote pratiquement. La pression familiale fait faire des conneries.

Mais, ce n’est pas la lecture du siècle non plus.

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TenshinNeko, un esprit repu mais pas totalement convaincu.

 

 

 

C'est dommage, mais pour ma part, ce livre ne me dis rien du tout.

Et oui je suis comme ça, le synopsis et ce dont ma petite face de loutre m'a partiellement raconté, ne m'a pas convaincu de poursuivre l’expérience avec cet ouvrage.

 

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Hotaru

 


01/11/2013
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